Comment pourrions-nous prévenir et sensibiliser aux problématiques de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle dans les lieux festifs ?
DATES
Octobre 2021 - Novembre 2021
TYPE DE PROJET
Projet scolaire
SOLUTIONS
OUTILS
PARTICIPANT.E.S
Il nous avait été demandé, dans le cadre d’un devoir scolaire, de choisir un sujet qui allait faire l’objet de notre projet. Notre groupe a choisi de traiter du harcèlement sexuel et des agressions sexuelles dans les lieux festifs ; et ce pour plusieurs raisons. Parce que les faits recensés n’ont de cesse de croitre, mais aussi parce que les notions relatives au sujet (comme le consentement, le harcèlement ou l’agression) ne sont pas toujours claires ou évoquées.
Nous voulions à notre échelle nous informer, donner de la visibilité et sensibiliser nos pairs au sujet, ainsi que réfléchir à des moyens de prévention et de lutte.
Mes deux camarades et moi nous sommes organisés pour découper le projet en trois parties. La première partie autour de la research a été prise en charge par moi-même ; la deuxième partie autour de l’idéation a été prise en charge par Estelle et la dernière partie autour de la conception a été prise en charge par Guillaume. Ce découpage ne nous a pas empêchés de nous assister durant nos parties respectives.
Il existe une pléthore d’applications ayant pour but de lutter contre le harcèlement et les agressions dans la rue ou en milieu festif ; toutefois, le benchmark des différents dispositifs, l’étude quantitative et qualitative (présentés plus bas) ont mis en exergue de nombreuses limites et dérives.
• L’application, parfois plus ennemie qu’alliée ; de par leur utilisation par des personnes malintentionnées.
• Le contexte ; en conditions réelles, l’utilisation d’une application n’est pas toujours possible ou évidente.
• La question de la collecte de données.
Comme évoqué, j’ai élaboré une étude quantitative qui avait pour but de comprendre et compléter les données tirées des recherches et du benchmark. Le questionnaire quantitatif a été construit autour des grandes questions suivantes.
Les 119 réponses obtenues ont permis de mettre en exergue plusieurs faits venant compléter ceux évoqués précédemment.
Autre point, une rubrique avait été ajoutée à la fin du questionnaire pour collecter les coordonnées de personnes potentiellement disponibles pour une interview. S’en sont donc suivi plusieurs entretiens semi-directifs.
Ci-contre le protocole d’interview que j’ai préparé au préalable.
Attardons-nous sur l'une des interviews ; Hélène est une des personnes interviewée. Échanger avec elle a permis de consolider les pain points détectés et de dessiner quelques pistes de réflexion (dont l'orientation des ateliers).
Au vu de toutes les données collectées et de leur convergence, une solution digitale unique ne saurait être suffisante.
Sur ce point, Hélène nous a donné matière à réflechir ; notamment en me partageant une expérience vécue à Montréal.
Ces pistes concernent donc le déploiement de dispositifs physiques tels que des journées d'intégration, des campagnes et affiches dans les centres commerciaux, transports en commun et autres espaces publics.
Malgré ça, toujours selon elle, le digital n'est pas à écarter, au contraire. Il joue un rôle primordial, et tout particulièrement les réseaux sociaux, car nous avons conscience des habitudes et usages, mais aussi parce qu'il s'agit de leviers fortement utilisés. Ces leviers pourraient donc s'inscrire dans une stratégie hybride globale.
Les ateliers se sont déroulés en trois temps. Dans un premier l'Icebreaker à permis de mettre à l'aise les participant.e.s et d'introduire le sujet et ses notions clés.
Les deux autres ateliers suivants ; un brainwriting et un brainstorming inversé avaient pour but de réfléchir collectivement, d'itérer et de co-concevoir des idées et potentielles solutions autour du sujet.
Enfin, le dernier atelier avait pour objectif de créer en équipe un visuel de sensibilisation au harcèlement sexuel et agressions sexuelles dans les lieux festifs qui pourrait être affichée dans lesdits lieux.
Il a émergé de ces productions des messages impactant et bruts ; étant l'objectif de sensibiliser un maximum et marquer les mémoires.
De tout ce processus découle plusieurs solutions :